De puissantes sanctions contre Loukachenko et sa revanche sur les Bélarussiens
13 décembre 2020 | BYHelp-Mediagroup
Activez les sous-titres et sélectionnez la langue dans les paramètres de la vidéo.
La semaine a commencé avec des nouvelles qui ont nettement affecté Loukachenko. Le Comité international olympique a exclu tous les membres du Comité national olympique du Bélarus de ses événements, y compris des Jeux olympiques de Tokyo, qui se tiendront en 2021. Alexandre Loukachenko est lui-même le président du Comité national olympique du Bélarus. Mais le jour suivant, Loukachenko, offensé, a qualifié les membres du CIO de gang et a publiquement annoncé qu’il n’était jamais allé aux Jeux olympiques, ce qui n’est qu’un mensonge de plus.
Tentant de consolider sa position, le dictateur annonce son intention d’imposer un rideau de fer et d’interdire à la majorité des Bélarussiens de quitter le pays par voie terrestre. La raison officielle invoqué est le coronavirus, même si personne n’y croit sérieusement : afin de réduire l’incidence, les frontières sont généralement fermées à l’entrée et non à la sortie. Il est évident pour tout le monde que cela ne constitue qu’une autre tentative du dirigeant illégitime d’établir un contrôle total sur les citoyens « coupables ».
Cependant, ce n’est pas l’hystérie de l’ancien président qui pourra arrêter les gens de manifester, une manifestation qui a repris le format d’une guérilla. Cette semaine, il est devenu particulièrement clair que les gens ont appris à s’organiser et à participer à des marches indépendamment des appels sur les chaînes de messagerie populaires comme Télégram. Maintenant, ils choisissent eux-mêmes le jour, l’heure, le lieu et le format qu’ils jugent le plus pratique pour exprimer leur attitude envers le gouvernement anti-bélarussien.
