Une nouvelle page de l’histoire est en train de s’écrire au Bélarus, ce pays de 9,4 millions d’habitants situé au centre de l’Europe. Le site web « Voice of Belarus », géré par des bénévoles, s’occupe de traduire, de créer et de diffuser les derniers communiqués de presse, des analyses et des nouvelles sur l’évolution de la situation au Bélarus.
Lorsque les gens se sont levés pour défendre leur voix lors de la dernière élection présidentielle, truquée de manière flagrante, le 9 août 2020, les autorités ont répondu par une vague de violence sans précédent, faisant au moins dix morts, des centaines de blessés et plus de 30.000 personnes arrêtés – tous ces chiffres sont probablement sous-estimés car le gouvernement terrorise ses citoyens et cache la véritable ampleur des représailles.
Cette réponse brutale aux manifestations pacifiques, ainsi que le refus de l’État d’enquêter sur les crimes de la police et la fraude électorale, ont envoyé des centaines de milliers de Bélarussiens, respectueux des lois, dans les rues cherchant à renverser « le dernier dictateur européen » et à obtenir justice pour la nation.
Ce projet, géré par des bénévoles, vise à documenter sur ce qui se passe dans le pays via des bulletins d’informations quotidiens et via la traduction des articles des médias du Bélarus et cela en plusieurs langues. En ces temps décisifs, notre nation aspire à une solidarité mondiale afin de soutenir les Bélarussiens dans leur lutte pour la liberté. Alors continuez à nous lire, faites passer le mot et restez avec nous.
Votre soutien est inestimable, nous en sommes conscients et reconnaissants.
Merci !
Suivez-nous : YouTube, Telegram, Instagram. Consultez nos pages partenaires sur Facebook, Twitter, Telegram.
Contactez-nous : pour toutes demandes de renseignements, demandes de médias.
Questions abordées :
- Ce qu’il faut savoir !
- Pourquoi c’est important
- Ce que vous pouvez faire
- Le Bélarus : Qu’est-ce que c’est et où ce pays se trouve t’il ?
- Le projet, l’équipe
Ce qu’il faut savoir !
Par des moyens douteux, Alexandre Loukachenko dirige le Bélarus depuis 26 ans depuis qu’il est devenu président en 1994, prenant le pouvoir peu après que l’ancienne République soviétique ait accédé à l’indépendance en 1991. Bien que de nombreuses élections antérieures aient probablement été truquées, Loukachenko a franchi cette année, la ligne rouge pour de nombreux Bélarussiens. Ils espéraient finalement évincer le soi-disant président lors des élections d’août. Au lieu de cela, il a « gagné » avec 80% des voix. Le gouvernement a clairement truqué les résultats selon de nombreux témoignages : même des données de vote incomplètes recueillies de manière indépendante montrent des falsifications manifestes à un bureau de vote sur trois.
La campagne électorale de cette année s’est déroulée comme toutes les autres au Bélarus, les autorités ayant forcé certains candidats potentiels à quitter le pays et emprisonné deux autres candidats populaires. C’est Svetlana Tikhanovskaïa, l’épouse de l’un des détenus, qui a battu Loukachenko aux élections de cette année, du moins selon des comptes indépendants.
Le décompte officiel des voix de Svetlana Tikhanovskaïa est un maigre 10,1% par rapport aux 80,1% de Loukachenko, mais ces chiffres ont été très probablement fabriqué par l’alliée de Loukachenko, Lidziia Iarmochyna, qui dirige la Commission électorale centrale depuis 24 ans. Même avec des élections notoirement opaques, les manipulations de cette année étaient évidentes. Il n’y a aucun moyen d’établir le résultat réel car les autorités ont détruit les bulletins de vote ainsi que les documents relatifs au niveau du district.
Malgré l’interdiction de divulgation des sondages non gouvernementaux, l’absence d’observateurs internationaux et la quasi-interdiction d’observateurs locaux indépendants (certains ont été arrêtés), la quantité de preuves n’a cessé de croître. Les preuves allaient des données directes, telles que les enregistrements audio et les témoignages, à celles indirectes, en passant par l’analyse des résultats et des photos des bulletins de vote au niveau de la circonscription. Ces derniers ont été recueillis via un projet d’analyse complexe comparant des données irrégulières au niveau des circonscriptions officielles avec les résultats réels des bulletins de vote – les citoyens ont pris des photos de leurs bulletins de vote remplis et ont envoyé leurs images au projet.
Le rapport sur les résultats des élections de la plate-forme en ligne « Voice », basé sur plus de 500 000 photos du bulletin de vote et du protocole de vote
Les travailleurs des bureaux de vote bélarussiens décrivent une fraude lors des élections du 9 août
L’équipe de Tikhanovskaïa a déposé un recours, appuyé sur 25 dossiers de preuves détaillant les violations de la loi pendant la période de campagne électorale, mais la Cour suprême l’a ignoré. Le président par intérim, Alexandre Loukachenko, a déclaré qu’il n’y aurait pas de nouvelles élections « tant que vous ne me tuerez pas ».
En réponse aux falsifications, les Bélarussiens sont descendus dans la rue pour protester. Ces manifestations ont été qualifiées des « plus pacifiques du monde ». En fait, jusqu’à présent, on ne rapporte aucun dommage infligés aux infrastructures par des manifestants mais plutôt, au contraire, par la police. Les manifestants ont même ramassé leurs déchets et enlevé leurs chaussures pour monter sur les bancs, ce qui contraste fortement avec les niveaux extrêmes de la brutalité policière : coups violents, utilisation de balles en caoutchouc, de grenades assourdissantes et de canons à eau.
Jusqu’à présent, les seuls décès documentés ont été le fait des autorités, les manifestants étant descendus dans la rue par centaines de milliers. Au moins quatre personnes ont été officiellement déclarées mortes après avoir été abattues ou arrêtées par la police, et deux hommes se seraient « suicidés » dans des circonstances suspectes.
Un des exemples les plus flagrants : Raman Bandarenka, 31 ans, tué soit par des policiers en civil, soit par des voyous affiliés à la police. Dans la nuit du 11 novembre, il est sorti demander pourquoi des inconnus coupaient des rubans de la couleur du drapeau de l’opposition près de son immeuble. Raman a été attaqué par des voyous en noir, qui l’ont battu et emmené au commissariat de police. De là, il a été emmené aux urgences avec un grave traumatisme crânien. Les médecins n’ont pas pu le sauver.
Après la mort de Raman Bandarenka, une journaliste et un médecin ont été arrêtés pour motifs criminels, mais non pas parce qu’ils avaient quelque chose à voir avec le meurtre mais pour avoir confirmé et révélé que Raman n’avait pas d’alcool dans le sang la nuit de sa mort – contrairement à une déclaration faite par Loukachenko accusant Raman d’intoxication à l’alcool dans une tentative probable de le dénigrer. Jusqu’à présent, aucune affaire pénale n’a été ouverte concernant le meurtre de Raman.
Sans aucune enquête officielle publique sur le meurtre, divers médias ont rapporté que des raids en civil, comme celui au cours duquel Raman avait été tué, avaient été menés par les principaux collaborateurs de Loukachenko. Parmi eux se trouvaient son attachée de presse, Natallia Eïsmant, et l’entraîneur-chef de son équipe de hockey, Dmitry Baskov. Baskov aurait été identifié sur des images de la scène du crime le 11 novembre.
Sur les plus de 30.000 arrêtés depuis le 9 août, au moins 1.406 ont été blessés par la police, y compris des victimes documentées de tentatives de viol. Les gens qui attendaient à l’extérieur des prisons ont rapporté et enregistré les cris inhumains des détenus. Les médecins qui ont soigné les victimes ont déclaré avoir été choqués par la brutalité. Certains médecins se sont alors joints aux manifestations et ont également été arrêtés et blessés ; beaucoup ont été licenciés ou ont été contraints de fuir le pays.
Les experts des droits de l’homme des Nations Unies ont signalé environ 450 cas documentés de torture. Plus de 1.000 plaintes ont été déposées auprès des autorités bélarussiennes, mais aucune enquête pénale n’a été ouverte. Dans le même temps, la police a ouvert plus de 900 poursuites pénales contre des Bélarussiens qui avaient participé à des manifestations. Le Centre des droits de l’homme Viasna, considère 167 personnes détenues comme des prisonniers politiques.
Encore un des nombreux cas horribles de brutalités policières est celui d’un mineur de 16 ans nommé Tsimour, qui aurait attaqué une voiture de police. Après avoir été torturé pendant son arrestation par la police, il a été hospitalisé et placé dans un coma artificiel. Il s’est alors rétabli mais a ensuite été emprisonné, interrogé à nouveau puis hospitalisé à nouveau. Tsimour a déclaré que les policiers lui avaient enfoncé une matraque au fond de la gorge et lui avaient donné des coups de pied, l’avaient ensuite enfoncé dans ses yeux en le menaçant de le rendre aveugle, et avaient à plusieurs reprises utilisé la matraque pour frapper ses talons. Les médecins ont diagnostiqué une fracture de la mâchoire supérieure, un traumatisme cranio-cérébral fermé, un palais déchiré par la matraque et de nombreuses ecchymoses sur le corps.
Alors que la violence ouverte s’est calmée et que les autorités ont accepté que des centaines de milliers de manifestants pacifiques descendent dans les rues chaque semaine, l’oppression et la répression secrètes se sont intensifiées. Les autorités ont arrêté plusieurs dirigeants de la protestation et de la grève dans tout le pays, en ont intimidé d’autres et en ont chassé certains du Bélarus. Svetlana Tikhanovskaïa – le vrai vainqueur probable de l’élection – a été littéralement emmenée à la frontière bélarussieno-lituanienne par le KGB bélarussien et forcée de quitter le pays. Elle n’a pas voulu donner de détails, bien que pour beaucoup, son silence traduirait des possibles menaces lancés à l’encontre de ses enfants et son mari, qui est toujours retenu en otage par les autorités pour, ce que beaucoup pensent, être des accusations fabriquées.
La chef de l’opposition, Maria Kalesnikava a été littéralement « arrachée de la rue » dans le centre-ville de Minsk par des inconnus en plein jour. Plus tard, ces derniers se sont révélés être des agents du KGB – la police secrète du Bélarus. Après une tentative infructueuse de « l’expulser » de force vers l’Ukraine, au cours de laquelle elle a déchiré son passeport et a sauté de la voiture pour rester au Bélarus, Kalesnikava a été arrêtée pour « appels publics à s’emparer du pouvoir ou à renverser violemment l’ordre constitutionnel ».
La plupart des alliés de Tikhanovskaïa ont également été forcés de quitter le pays, surtout depuis que Loukachenko a lancé plusieurs poursuites pénales contre eux. Dans une mesure sans précédent, le Bélarus a interdit à un citoyen – l’archevêque Tadeusz Kandrusewicz, un dirigeant de l’Église catholique qui avait exprimé son soutien aux manifestations – de rentrer dans son pays (il n’a été autorisé à rentrer que le 24 décembre, après l’intervention du pape).
Quitter le pays est également devenu un problème : depuis le 21 décembre, les Bélarussiens se sont vu interdire de quitter le pays par voie terrestre – afin de freiner la propagation du COVID-19, selon les autorités de l’État.
Plus tôt, les dirigeants de la société de technologie américaine, Pandadoc, ont été arrêtés pour des accusations visiblement fabriquées après que le PDG de la société ait offert son soutien aux membres des forces de police en défection. De nombreuses autres entreprises ont été sévèrement punies pour désobéissance et ont été contraintes de fermer.
Non seulement les chefs de l’opposition mais aussi les passants sont terrorisés par la police. Il n’est pas surprenant au Bélarus ces jours-ci de voir des groupes de personnes masquées en noir sans marques d’identification arracher littéralement des personnes dans les rues et intimider des témoins, ou même casser des vitrines avec leurs matraques. Depuis novembre, la police ravage également les quartiers résidentiels le week-end, car des marches de protestation s’y sont déplacées depuis le centre-ville. Dans une affaire insensée, la police a fait du porte-à-porte, bloquant un immeuble pour arrêter ceux qui avaient rendu hommage au défunt Raman Bandarenka dans un mémorial de fortune près de son domicile.
« Parfois, il n’y a pas de temps pour la loi », a déclaré Loukachenko en septembre alors qu’il présentait un nouveau procureur général dans son bureau. « Restez à mes côtés et sauvez le pays. »
La Russie, la Chine et plusieurs anciennes républiques de l’Union soviétique ont reconnu les élections de 2020 au Bélarus. Contrairement aux États-Unis, au Royaume-Uni, à l’Union européenne et à de nombreux autres pays. Ils ont condamné la violence et appelé au dialogue. Les États-Unis, l’ Union européenne et d’autres pays occidentaux ont imposé des sanctions pour répression et fraude électorale au Bélarus. Loukachenko a accusé l’Occident d’avoir organisé les manifestations et a constamment refusé les appels au dialogue avec l’opposition.
Malgré la montée des pressions externes et internes, Loukachenko, erratique, parvient toujours à conserver sa position, principalement en raison de la loyauté et de la brutalité de son appareil de sécurité au milieu des troubles à l’échelle nationale. Avec le soutien déclaré de la Russie, son plus proche allié économique et politique, beaucoup de Bélarussiens craignent maintenant que Loukachenko renonce à l’indépendance du pays pour former une union plus étroite avec la Russie afin d’avoir une chance de maintenir son pouvoir.
La situation est complexe et aucune solution simple ne se profile à l’horizon. Loukachenko est déterminé à rester au pouvoir tandis que le peuple bélarussien, lui, est déterminé à contester le statu quo. Au fur et à mesure que la situation évolue, nous continuerons à vous tenir au courant de ce qui se passe, sur la base des reportages des médias les plus complets et les plus variés sur le terrain. Ils vous donneront une bien meilleure perspective par rapport aux reportages des médias étrangers qui manquent souvent de détails et de référence au contexte.
Dernière mise à jour : le 22 décembre 2020.
Pourquoi c’est important
– C’est une violente tragédie qui se déroule en Europe
Si vous pensez que les gens ne devraient pas être tués, torturés ou mutilés pour avoir exprimé leur opinion et manifesté pacifiquement leur dissidence, vous devriez vous en soucier.
– Il s’agit de démocratie et de dignité humaine fondamentale
Si vous soutenez le droit d’une nation de changer de dirigeants pacifiquement et démocratiquement par des élections ouvertes et équitables, vous devriez vous en soucier.
– C’est aussi une question de géopolitique : la Russie contre l’Occident
Si vous pensez que les nations devraient décider elles-mêmes de leur chemin sans interventions extérieures, vous devriez vous en soucier.
Alors que les manifestations au Bélarus ne sont ni pro-russes ni pro-occidentales, la Russie soutient ouvertement Loukachenko : le Kremlin a récemment approuvé un crédit de 1,5 milliard de dollars et a même proposé d’envoyer ses troupes à travers la frontière « pour restaurer la stabilité ». Dans le même temps, Moscou et Loukachenko accusent l’Occident d’avoir attisé les manifestations et de s’ingérer dans les affaires intérieures du Bélarus.
Ce que vous pouvez faire
Pour aider le Bélarus et les Bélarussiens, vous pouvez parler de la situation au Bélarus et de notre projet : partagez nos traductions et les autres rapports à propos du Bélarus, visitez notre site Web et suivez-nous sur les réseaux sociaux (YouTube, Instagram, Telegram; et aussi Twitter, Facebook, Telegram).
Parlez-en à vos amis et collègues et, si vous le pouvez, aux médias, aux blogueurs et aux personnes officielles élues. Vous pouvez également donner de l’argent à des fonds soutenant le Bélarus. La plus grande initiative de ce type est la campagne civique #BY_help.
N’hésitez pas à nous contacter par e-mail ou sur les réseaux sociaux, si vous avez des initiatives spécifiques en tête ou si vous souhaitez participer de toute autre manière.
Le Bélarus : Qu’est ce que c’est et où ce pays se trouve t’il ?
Le Bélarus est un magnifique pays, enclavé, de 9,4 millions d’habitants situé au centre géographique de l’Europe. Sa capitale, Minsk, est classée 10ème ville des plus grandes villes d’Europe en termes de population.
Le pays est légèrement plus petit que le Royaume-Uni en termes de superficie et a à peu près de la taille de l’État américain du Minnesota. Le Bélarus est bordé par trois pays de l’Union européenne ( la Pologne, la Lituanie et la Lettonie) pour l’ouest-nord-ouest, la Russie au nord-est et l’Ukraine au sud.
Les Bélarussiens (83,7%) constituent le plus grand groupe ethnique national du Bélarus, suivis des Russes (8,3%), des Polonais (3,1%) et des Ukrainiens (1,7%). Le pays a deux langues officielles, le russe et le bélarussien. Il n’y a pas eu de violents conflits religieux ou ethniques au Bélarus depuis plus d’un siècle.
Nation pacifique, le Bélarus a perdu environ un tiers de sa population pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le PIB bélarussien (nominal) était estimé à 63,6 milliards de dollars pour 2020, 75e au monde. Le Bélarus est membre de la Communauté économique eurasienne, un bloc commercial régional dirigé par la Russie, et occupe une position unique de plaque tournante de transit pour le fret, le pétrole et le gaz entre l’UE et la Russie. L’économie bélarussienne dépend fortement des entreprises publiques, principalement dans le secteur de l’énergie (exportation de produits pétroliers raffinés), ainsi que de l’agriculture, des engrais potassiques et de la machinerie lourde.
Le Bélarus, connu dans le passé pour ses machines héritées du passé soviétique, est devenu un pôle régional de haute technologie, berceau de nombreux produits technologiques complexes. Plusieurs produits numériques de renommée mondiale ont été construits ou co-construits au Bélarus, tels que l’application de messagerie Viber ( avec plus d’un milliard d’utilisateurs dans le monde ), le jeu World of Tanks ( avec plus de 160 millions de joueurs dans le monde ) et l’application MSQRD, qui a été achetée par Facebook pour introduire des filtres de visage vidéo AR sur Facebook Messenger et Instagram.
En savoir plus sur le Bélarus :
- Bélarus sur Wikipédia
- Manifestations bélarussiennes 2020 sur Wikipédia
- BelarusFeed : Nouvelles du Bélarus en anglais
- Site Web officiel de l’État du Bélarus
- Visiter le Bélarus
- 12 mots qui expliquent la mentalité et la culture du Bélarus
- Questions et réponses sur le drapeau blanc-rouge-blanc
Le projet, l’équipe
« Voice of Belarus » est né de l’initiative de centaines de Bélarussiens du monde entier qui se sont associés pour former le BYHelp-Mediagroup. Son objectif est de créer, de traduire et de diffuser les derniers rapports de presse, analyses et actualités du Bélarus. Nous construisons une archive multilingue de textes et de vidéos. Chaque élément de contenu est sélectionné à la main par des journalistes et militants expérimentés de notre équipe pour être traduit et publié.
Nous avons créé ce site web principal VoiceOfBelarus.com, et la chaîne YouTube Voice of Belarus, ainsi que la chaîne anglophone Voice of Belarus sur Télégram et le compte Instagram Voice of Belarus.
Nous travaillons en partenariat avec le projet anglophone Pray For Belarus, qui publie des flux en direct sur les événements au Bélarus sur Facebook, Telegram et Twitter, ainsi que d’autres initiatives.
Nous organisons des événements, des rassemblements et des performances en faveur du Bélarus dans de nombreux pays du monde.
Contactez-nous si vous souhaitez nous rejoindre.
Veuillez utiliser cet e-mail pour les demandes des médias / presse.
Nous tenons à remercier tous nos traducteurs et éditeurs, notamment :
A. Vaher – DE
Aleksander Navicki – PL
Aleksandr & Nataly Barbantsov/a – ES
Aleksandra Reczuch – PL
Alena Shastakova – ES
Amanda Tan – EN
Anastasiia Manokhina – EN
Angela Espinosa Ruiz – ES
Anne Délizée – FR
Anton Paulovich – PL
Artiom Balenok – EN
Diana Yermakova – FR
Elena Harleman – FR
Elena L Leo – EN
Elena S. – ES
Elizaveta Belous – FR
Hanna Barysevich – PL
Halina Menthe – FR
Hanna P. – DE
Hanna Shpuntova
Hanna Sliashynskaya – ES
Héléna Ariès – FR
Jakob Wunderwald – DE
Juliette Prakapovich – FR
Karalina Saŭka – PL
Kateřina Martinková – CS
Katherine M. – EN
Katie Koche – EN
Lena Borries – DE
Lidia Federica Mazzitelli – IT
Mara Volskaja – IT
Marcin Bartyzel – PL
Maria Maier-Koshel – DE, FR
Martina Pospíšilová – EN
Maryia Chashei – EN
Maryna Belavusava – FR
Mikhail Kavalevich – EN
Milana Nauen – DE
Oksana O’Neill – EN
Olga Dokukova – ES
Polina Polovnikova – DE
Svetlana Kulbakova – ES
Sviatlana Piskun Radosław Rusak – PL
Tania Medvedeva – EN
Tatiana S. – DE
Tatsiana Lazouskaya – FR
Vadym Dupanov – CS
Valeryia Sauchanka – FR
Valeria Reutava
Volha Tsimoshyk – IT
Yuliya Schmidt – DE
Yury Kartynnik – EN