13 août 2020, Viasna
Les organisations biélorusses de défense des droits de l’Homme ont lancé un appel au Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, ainsi qu’à un certain nombre de rapporteurs spéciaux pour une action urgente sur la situation actuelle des droits de l’Homme dans le pays. Ils ont demandé de prendre toutes les mesures possibles pour assurer la non violation des droits de l’Homme par l’Etat Biélorusse).
L’appel des défenseurs des droits de l’Homme porte sur les points clés suivants:
- le recours à la violence et à des traitements cruels;
- le droit à un procès équitable;
- la situation actuelle des journalistes;
- la situation concernant des défenseurs des droits humains;
- l’accès à l’information;
- la situation concernant les citoyens étrangers.
Les défenseurs des droits de l’Homme demandent au Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme et aux rapporteurs spéciaux d’appeler le gouvernement biélorusse à prendre des mesures urgentes pour assurer le respect de ses obligations internationales en matière de droits de l’Homme inscrits dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, dans la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, et autres instruments juridiques internationaux. Tout d’abord, il est demandé de mettre fin à la violence contre les manifestants pacifiques, y compris l’usage des grenades assourdissantes, balles en caoutchouc et autres armes.
Une surveillance de la situation de crise par le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme et des rapporteurs spéciaux est également sollicitée afin de garantir la non violation des droits de l’Homme.
Dans le même temps, les défenseurs des droits de l’Homme informent qu’ils vont solliciter prochainement des procédures spéciales concernant les violations individuelles des droits de l’Homme.
La lettre a été signé par le Comité biélorusse de Helsinki, le Centre pour les droits de l’Homme “Viasna”, Human Constanta, une ONG “l’Initiative juridique”, l’Association des journalistes biélorusses, le Centre pour la transformation juridique (Lawtrend), l’Assemblée des organisations démocratiques non gouvernementales de Biélorussie, le Groupe d’initiative «Identité et droit», la Maison biélorusse des droits de l’Homme de Boris Zvozskov.